Burkina / Zéphirin Diabré : « Je ne refuse le soutien de personne » pour la présidentielle

  • publiè le : 2015-11-24 11:28:01
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Burkina / Zéphirin Diabré : « Je ne refuse le soutien de personne » pour la présidentielle
Il est, avec Roch Marc Christian Kaboré, l'un des deux favoris à la présidentielle du 29 novembre. Candidat sous la bannière de l'UPC, l'ancien chef de file de l'opposition sait que mieux vaut ne fermer aucune porte, pas même au CDP

Il a patiemment jalonné le chemin devant le mener au palais de Kosyam. Chef de l'opposition de 2012 jusqu'à la chute de Blaise Compaoré, le 31 octobre 2014, Zéphirin Diabré, 56 ans, a été un des meneurs de la lutte contre le projet de modification constitutionnelle qui devait permettre à l'ancien président de se maintenir au pouvoir. Aujourd'hui candidat de l'Union pour le progrès et le changement (UPC) à la présidentielle du 29 novembre, c'est un homme pondéré et prudent, plus que jamais concentré sur son objectif.

Pas question de commettre un faux pas si près du but. Il évite soigneusement de critiquer son rival annoncé, Roch Marc Christian Kaboré, et appelle au rassemblement derrière sa propre candidature Sans fermer la porte à un rapprochement avec le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de Blaise Compaoré.

Jeune Afrique : Quelles seront vos priorités si vous êtes élu ?

Zéphirin Diabré : Nous sommes dans une situation où tout est prioritaire. Notre pays rencontre de grandes difficultés de développement et chaque question a son importance. Dans le programme que je propose, nous avons listé onze priorités. Parmi elles figurent notamment les aspirations de la jeunesse, l'accès à des soins de qualité et à des services sociaux de base ou encore la lutte contre la corruption et l'impunité.

Quelles relations entretenez-vous avec Roch Marc Christian Kaboré, dont tout le monde prédit que vous le retrouverez au second tour ?

Nous avons des relations d'hommes politiques. Nous avons eu à cheminer ensemble dans le cadre de l'opposition. Notre collaboration est à saluer car elle a permis d'obtenir le changement. Je n'ai pas d'autres commentaires à faire sur cette question.
source : Jeune Afrique    |    auteur : Benjamin Roger

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