Décédé samedi 31 mars 2018, à la veille de son spectacle du 1er avril à l'Internat, des suites d'un malaise, Dezy Champion, a-t-on appris des sources proches de la famille, a beaucoup lutté avant de connaître le triste sort.

À la veille de la fête de Pâques, quoi de plus normal que de rendre visite à ses proches et à ses parents. Ce qu'a fait Dezy Champion à quelques heures de sa mort. Comme si c'était prémonitoire et que le chanteur devenu pasteur devrait dire un adieu à ses proches avant de s'en aller dans l'au-delà rejoindre le père céleste.



Vendredi 30 mars, selon nos sources, Dezy Champion décide de rendre une visite de courtoisie à ses parents et amis de son quartier d'enfance de Yopougon Sicogi. Les retrouvailles se déroulent dans une ambiance bonne enfant. Tous devisent, se taquinent et rient des pires et meilleurs moments passés dans ce quartier qui a vu grandir une autre artiste de renom très vite partie, Ruth Tondey.

Avant la séparation, nous dit-on, Dezy Champion se tord d'un malaise. Un malaise qu'il minimise à la limite. Mais, c'est sur le chemin du retour qu'il se rendra compte que c'est loin d'être un mal bénin et passager. À peine arrivait-il à bien conduire sa voiture.



Toutefois, il luttera avec son volant jusqu'à destination de sa maison à Bingerville, informent nos sources. Alors qu'il pensait qu'une fois à la maison, le mal allait passer, Dezy Champion constate la dégradation de son état de santé. Aussitôt, se rendent-ils dans l'établissement hospitalier le plus proche.

Trop tard, puisque le chanteur y rendra l'âme. Laissant derrière lui tous ses fidèles qui l'attendaient en ces fêtes de Pâques pour vivre ensemble ces temps glorieux dans leur temple de Yopougon. Il laisse aussi sans voix tous ces fans et mélomanes qui s'apprêtaient à vivre son concert live le dimanche 1er avril à l'Internat. Triste fin.