L'attékié, sémoule de manioc cuite à la vapeur est un met très consommée en Côte d'Ivoire et prisée dans plusieurs pays voisins. Mais surtout, qui poursuit sa mutation vers une production industrielle à grande échelle. Selon le site d'information www.connectionivoirienne.net, une usine de fabrication d'attiéké a récemment ouvert ses portes à Man, la métropole de l'Ouest ivoirien.

Selon le promoteur, du projet, Gohidé Tiémoko, son initiative a longtemps il s'agit pour lui de contribuer à l'essor économique de la Côte d'Ivoire, à travers la valorisation cette spécificité alimentaire du pays. Mais surtout pour créer des emplois dans une zone fortement meurtrie par la décennie de crises successives dont sort progressivement le pays.

Fiche Technique

L'usine en question, dont le coût s'élève à 60 millions de FCFA avec une capacité de production d'une tonne par jour, a été baptisé "Sangami" (originaire de Sangaleu en langue Dan), emploie 36 personnes et est susceptible de générer plus de 100 emplois indirectes, notamment à travers ses chaines de valeur et de distribution.
"La technologie utilisée (dans la fabrication d'attiéké chez Sangami) est à 100% ivoirienne", et a été mis au point par l'Ivoirienne de technologie tropicale, un institut basé à Abidjan, dans la commune de Port-Bouët, a également commenté le promoteur.
Cette unité industrielle comprend notamment des broyeuses, une salle de tamisage, un local de fermentation, une machine pour presser l'attiéké, une conduite d'eau pour l'écoulement des eaux usées, une cuisine pour la cuisson, et une salle d'emballage.
L'usine bénéficie de plusieurs partenariats nationaux et internationaux, notamment avec la Centre nationale de recherche agronomique (CNRA) et le Centre suisse de recherche scientifique (CSRS).
Armand Tanoh