Situation sécuritaire :Un commandant d'unité pris à partie par des éléments en armes Des militaires en colère, leurs collègues mis aux arrêts libérés

  • publiè le : 2017-02-06 05:33:48
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Situation sécuritaire :Un commandant d'unité pris à partie par des éléments en armes Des militaires en colère, leurs collègues mis aux arrêts libérés

(Photo d'archives pour illustrer l'article)

Le lundi 30 janvier 2017, sur la route de Grand-Bassam, on a frôlé l'affrontement à l'arme entre militaires des Forces armées de Côte d'Ivoire (Faci).

C'est qu'un groupe d'éléments issus de la Garde républicaine (Gr), avait débarqué sur les lieux, pour mettre aux arrêts plusieurs militaires. Ces derniers dont certains sont issus de l'Unité de commandement et de soutien (Ucs), et d'autres du Bataillon de sécurisation du Sud-Est qui, semble-t-il, prenaient leur repas, après avoir ramené le calme sur un terrain litigieux, ont été surpris par ceux de la Gr. Encerclés, ils ont été désarmés et conduits sur Abidjan, comme nous le rapportions dans l'une de nos parutions du mercredi 1er février 2017. Selon de nouvelles informations sécuritaires à notre disposition, informé de la situation, le capitaine Noufé Natogoma, commandant des Faci d'Abidjan-sud, débarque pour s'enquérir des nouvelles de ses éléments. Une fois sur place, il est accueilli par au moins deux éléments de la Gr restés sur place.


L'un d'eux menace d'immobiliser sa voiture de commandement, par une rafale de mitraillette. Dès lors, les esprits se chauffent. Les hommes du capitaine, restés en base arrière, informés de la situation que vit leur commandant, s'emportent et décident d'aller laver l'affront et l'humiliation subis par leur chef. Un coup de fil du commandement d'Abidjan-Sud réussit à faire baisser la colère des éléments.

Toutefois, le capitaine Noufé débarque à la Gr, et exige la libération de ses hommes et la restitution des armes confisquées. C'est ce qu'il obtient, ajoutent les mêmes sources. Jusqu'au jeudi 2 février 2017, le capitaine Noufé continuait la sensibilisation de ses hommes toujours en colère, qui voulaient en découdre avec ceux de la Gr les ayant humiliés. « C'est Dieu car, à leur arrivée, nos armes étaient à nos pieds, sinon, nous aurions riposté. Nous n'allons jamais rendre nos armes au péril de nos vies. En clair, il allait y avoir du grabuge. Nous espérons qu'ils ne vont plus recommencer cette grave erreur », a martelé un élément sous le couvert de l'anonymat.
source : Soir Info    |    auteur : M'Bra Konan

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