La Défense de Simone Gbagbo salue la décision ''courageuse'' de la Cour

  • publiè le : 2017-03-29 05:22:28
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La Défense de Simone Gbagbo salue la décision ''courageuse'' de la Cour

(Photo d'archives pour illustrer l'article)


Abidjan (Côte d'Ivoire) - Me Rodrigue Dadjé, l'un des avocats de Mme Simone Gbagbo, acquittée mardi soir, par la Cour d'assises d'Abidjan pour le délit de crimes contre l'humanité non ''établi'', a salué la décision ''courageuse'' de la Cour.

Joint au téléphone par APA, Me Dadjé Rodrigue s'est réjoui de la décision de la Cour d'Assises . "Je me réjouis de cette décision courageuse de la Cour d'Assises parce que c'est vraiment le terme. C'est une décision courageuse parce que ce n'était pas évidant vu l'environ de ce procès. Je salue les avocats principaux de Mme Gbagbo ainsi que les avocats commis d'office'' a indiqué Me Dadjé sans abandonner ses '' griefs'' contre la qualité du procès qui, selon lui, n'a pas été '' équitable''.

''Depuis l'instruction jusqu' à la Cour d'Assises, ce procès n'a pas été équitable parce que les acteurs en scène n'ont pas été entendus. L'équité n'a pas été respectée dans ce procès, raison pour laquelle nous sommes sortis de ce procès. Et cette raison est restée valable jusqu'à ce que cette décision soit rendue. N'empêche que la décision est favorable, c'est une décision d'acquittement et c'est la seule décision qui devrait être rendue parce que Simone Gbagbo n'a pas commis de crime qu'on lui reprochait'', a-t-il soutenu.

Pour l'avocat, ''la détermination et le courage'' de sa cliente ainsi que la détermination des conseils ont milité en faveur de la décision de la Cour parce qu'on '' ne pouvait pas continuer de cacher la vérité aux Ivoiriens qui, dans leur ensemble, savaient que Mme Gbagbo n'avait pas commis de crimes ni fait tuer des Ivoiriens''.

L'ex-première Dame ivoirienne, Simone Ehivet Gbagbo, poursuivie pour «crimes contre l'humanité et crimes de guerre», a été déclarée «non coupable», mardi soir, par la Cour d'assises d'Abidjan-Plateau qui a ordonné qu'elle « soit mise en liberté» au terme d'une délibération qui a duré plus de sept heures d'horloge.

C'est le 31 mai 2016 que s'est ouvert ce procès de l'ex-première dame ivoirienne accusée de crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis pendant la crise postélectorale ivoirienne de décembre 2010 à avril 2011. Elle purge déjà, depuis 2015, une peine de 20 ans pour atteinte à la sûreté de l'État.
source : APA NEWS

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