Affaire « Le Préfet de Taabo gifle son Chef cab» : Le cabinet du Ministre de l'Intérieur prend le dossier en mains

  • publiè le : 2017-06-23 04:32:28
  • tags : affaire - préfet - taabo - gifle - cabinet - ministre - l'intérieur
Affaire « Le Préfet de Taabo gifle son Chef cab» : Le cabinet du Ministre de l'Intérieur prend le dossier en mains
Le cabinet du Ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, a décidé de prendre les choses en mains dans l'affaire qui oppose Mme le Préfet de Taabo avec son Chef de cabinet suite à une gifle qu'elle lui a administrée il y a quelques jours en public.

Après avoir enjoint le DGAT adjoint de produire un rapport détaillé des discussions qu'il a eues avec les différents protagonistes, le cabinet du Ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, a décidé de prendre les choses en mains pour éviter un pourrissement de la situation. Après seulement une journée de grève par le Syndicat national des agents du Ministère de l'Intérieur, des sanctions seraient actuellement en cours d'être prises contre le Préfet Ouattara Matenin pour avoir publiquement humilié son chef de cabinet en lui administrant une cinglante gifle comme on le voit dans les telenovelas.



L'annonce de cette décision dont personne ne sait encore la teneur, aurait été faite par M. Houndjué Luc, Directeur de cabinet adjoint du Ministre de l'Intérieur. Lequel n'a pas manqué, selon notre source, de demander aux agents grévistes de suspendre leur mot d'ordre de grève afin de reprendre le service. Seulement voilà, cette sanction n'ayant pas été formellement notifiée par écrit, les agents restent sur leurs gardes et souhaitent rencontrer le Ministre d'Etat, Hamed Bakayoko, pour, disent-ils, lui fournir plus d'explications sur cette affaire et lui faire écouter les preuves d'écoutes téléphoniques d'un collaborateur du Préfet de Taabo qui démontrent clairement la culpabilité du Préfet Ouattara Matenin.


« Seulement une notification émanant du Dircab ou Dircab adjoint relatant les mesures ou sanctions face à cette bavure transmise aux syndicats, pourrait lever le mot d'ordre de protestation. Si rien n'est fait, on compte proroger le mouvement de protestation jusqu'à nouvel ordre, voire illimité », confie un syndicaliste. Pour la grève de 72 heures, annoncée par leur Syndicat, les agents de préfectures et sous-préfectures ont suivi le mouvement de protestation mercredi en arborant des bandeaux rouges au service sans travailler pour certains, quand d'autres services ont carrément fermé au grand désarroi des usagers. Nous y reviendrons.

David YALA
source : Linfodrome    |    auteur : David YALA

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