A la surprise de ses nombreux partisans qui caressaient l'espoir que la 12e demande de liberté provisoire pour leur champion serait la bonne, la Cour d'appel de la Cour pénale internationale en a décidé autrement, le mercredi 19 juillet 2017, à l'ouverture du procès de l'ancien Président ivoirien qui croupit à la prison de Scheveningen à la Haye depuis 2011.

Le faisant, la cour renvoie les différentes parties devant la juridiction qui a refusé la dernière fois de libérer l'ex-chef de file des refondateurs, au motif qu'elle a fait des erreurs. Selon cette cour, en effet, il faut une analyse plus profonde des arguments avancés pour accorder une quelconque liberté à Laurent Gbagbo.

Estimant que la Chambre administrative de la CPI devait tenir compte du temps d'incarcération avant le procès, pour statuer sur la demande de mise en liberté provisoire de la défense, la Cour d'appel considère ce fait comme une erreur. Elle ne prend cependant pas de décision et ramène plutôt la question à la Chambre qui doit désormais tenir compte de cette erreur pour statuer à nouveau sur la demande de la défense de Laurent Gbagbo.