Un agent d'interpol qui a voulu garder l'anonymat a apporté des précisions quant à l'affaire de l'arrestation manquée dont a évoqué l'ex Président de l'Assemblée Nationale, Guillaume Soro le samedi 12 octobre 2019 en Espagne à l'occasion de la rencontre dénomée "Crush Party'' avec ses partisans.


Interrogé par le quotidien ivoirien Le Mandat au sujet de l'arrestation manquée dont a mentionné l'ex-premier ministre ivoirien Guillaume Soro, l'agent qui se réclame d'interpol a indiqué ne pas avoir eu connaissance de cette mésaventure. A l'en croire, cette affaire ne peut être possible puisqu'à sa connaissance, personne n'aurait émis la demande d'arrestation contre Guillaume Soro.

Se voulant plus explicite, l'agent a indiqué qu'un mandat d'arrêt d'interpol est un mandat international demandé par un pays pour une infraction bien vidée. Aussi lorsque le sujet est interpellé, il est par la suite conduit dans le tribunal du pays qui a émis le mandat. Poursuivant, cet agent a ajouté que, le principe d'interpol interdit toutefois, la poursuite des auteurs tels que : ceux des affaires politiques, raciales, religieuses et militaires. « Un auteur est poursuivi seulement dans les cas d'infractions pénales » a-t-il précisé.

Quant au sujet d'une certaine « infraction de terroriste » que le député de Ferkéssédougou soutient qu'on lui aurait attribué, l'agent d'interpol de Lyon s'est voulu très clair. Selon lui, s'il y'avait véritablement infraction, ce serait un mandat d'arrêt qui serait émis par un pays. Lequel est a dressé au siège d'interpol qui ensuite, l'enregistre, le valide, et fait une fiche rouge ; c'est-à-dire un mandat d'arrêt interpol. « Or nous ne sommes pas dans le cas », a-t-il soutenu.

Notons que pour son arrestation manquée, l'ancien chef rebel ivoirien a pointé du doigt le RHDP, le groupement politique dirigé par le président de la République, Alassane Ouattara.