Face aux militants de son parti/ Koné Bruno : « Quelqu'un qui se plaît au Ghana, pourquoi le forcer à revenir ? » « Voici ce qui a été fait pour la réconciliation »

  • publiè le : 2016-09-14 02:31:25
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Face aux militants de son parti/ Koné Bruno : « Quelqu'un qui se plaît au Ghana, pourquoi le forcer à revenir ? » « Voici ce qui a été fait pour la réconciliation »

(Photo d'archives pour illustrer l'article)

''Miraculeuse'', c'est le mot utilisé par le ministre de l'Économie numérique et de la poste, Koné Bruno Nabagné, pour qualifier la situation de la Côte d'Ivoire sous le chef de l'État, Alassane Ouattara.
Samedi dernier, il était l'invité de la tribune ''A l'écoute des militants'' organisée par le premier vice-président du Rassemblement des jeunes républicains (Rjr), Kouassi Jean, au siège dudit parti, à Cocody-Rue Lepic.

Dans le principe, il s'agit pour les cadres du Rdr d'échanger avec les militants de base. L'objectif étant de recueillir leurs récriminations et aussi, leur expliquer ce qui est fait pour eux, de manière générale, grâce à la politique du gouvernement, et de manière particulière, grâce aux actions de leur parti.

Quatrième invité, Koné Bruno a expliqué la vision du chef de l'État aux jeunes de son parti, avant de leur expliquer, à huis clos, ce que le Rdr est en train de faire pour eux. D'entrée, le porte-parole du gouvernement est revenu sur les grandes priorités du président Ouattara. A savoir ''la paix et la réconciliation'', ''la sécurité'' et ''la relance économique''.

En ce qui concerne le premier point, il a rappelé tous les efforts consentis par le gouvernement, le chef de l'État en tête, pour le processus de réconciliation. Il est revenu sur la mise en place de plusieurs structures que sont la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), le Programme national de la cohésion sociale (Pncs) et enfin le ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de l'indemnisation des victimes, que dirige le Pr. Mariatou Koné. « Nous-mêmes, des fois, sur certains sujets, là où nos militants attendaient qu'on cogne, on a été le plus conciliant possible. On nous accuse d'être opposé à la réconciliation. Il y en a qui sont partis, qui sont revenus, y compris des militaires. Le président de la République a pris des mesures pour les réintégrer dans la Fonction publique, dans l'Armée. Il y avait 300.000 réfugiés à peu près. Aujourd'hui, les organisations spécialisées estiment qu'il y en a encore une trentaine, une quarantaine de milliers. Mais, quand le président a fait tout cela, si demain il va prendre de force des gens au Togo, au Ghana pour les ramener ici, on va encore l'accuser », indique l'invité des jeunes du Rdr.

Pour lui, « quelqu'un qui se plaît au Ghana, pourquoi le forcer à revenir ? Lui-même a envie de rester là-bas ». « C'est le constat que nous faisons. S'ils refusent de revenir, c'est qu'ils sont très bien là où ils sont », a-t-il soutenu. Le conférencier estime que tous ceux qui veulent rentrer aujourd'hui peuvent le faire. Parce que, soutient-il, le président n'arrête pas de le dire, de même que le gouvernement. « Pour la réconciliation nationale, tout ce qui devait être fait a été fait », fait-il valoir.

En ce qui concerne la relance économique, il a relevé la grande performance de la Côte d'Ivoire depuis l'accession d'Alassane Ouattara au pouvoir. En témoigne, selon lui, le taux de croissance économique et les investissements massifs, aussi bien dans le public que dans le privé. « Le résultat est là, il est patent, il est probant. Quand on parle de 9 % de croissance, certains disent que ce sont des chiffres. Il faut savoir que pour redistribuer la richesse, il faut commencer par la créer. (...) », dit-il.

Dans le monde entier, selon lui, il n'y a que 5 pays qui ont eu un taux de croissance de 5 ans de suite. « La Côte d'Ivoire en fait partie avec le président Alassane Ouattara », se réjouit-il, sous les ovations des militants. Abordant la question de l'emploi, il a reconnu que beaucoup reste encore à faire, dans la mesure où, malgré la création de deux millions d'emplois, il y a encore trois 3 voire, quatre millions de demandeurs d'emplois. « Forcément, ce qu'on entend, le bruit de fond qui remonte, c'est le mécontentement. Le président ne peut pas faire de miracle en cette matière parce que nulle part au monde, il n'y a eu ce type de miracle. Même pas dans les pays développés », se convainc-t-il. « La question de l'emploi ne peut se résoudre que progressivement, mais la base de la création d'emploi, c'est l'investissement public, mais aussi privé, principalement », conclut-il.



source : L'inter    |    auteur : Y.DOUMBIA

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