Yamoussoukro : Un jeune homme trouve la mort après une partie de « koutoukou »

  • publiè le : 2017-09-23 18:08:47
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Yamoussoukro : Un jeune homme trouve la mort après une partie de « koutoukou »
K. Hervé n'est plus de ce monde des vivants. Le jeune homme, la vingtaine, a été découvert mort en plein air, au quartier « 220 logements », à Yamoussoukro. La macabre découverte a été faite le samedi 16 septembre 2017.

Selon les renseignements que nous avons recueillis sur place, c'est dans la matinée du dimanche 17 septembre que le commissariat de police du 1er arrondissement, est alerté par un appel anonyme, sur la présence d'un corps inanimé, dans les environs de l'ancienne gare routière d'Attiégouakro, à Yamoussoukro. Les policiers qui se rendent sur place immédiatement, découvrent effectivement, à l'endroit indiqué par l'informateur anonyme, la dépouille étendue à même le sol, dans la rue. Au cours de leur constat, les agents des forces de l'ordre n'observent sur le macchabée, aucune trace suspecte, de violence, pouvant faire penser à une agression, dont le défunt pourrait avoir été victime.

En attendant d'en savoir plus sur cette bien triste affaire, les policiers font appel aux services des pompes funèbres. Ce sont les agents de ce service qui enlèvent le cadavre, qui commençait sérieusement, à incommoder les riverains. Puis, ils le transfèrent à la morgue. Mais avant, ce sont les nombreux badauds accourus sur place, qui permettent d'identifier le défunt. Ce sont donc eux qui permettent de savoir que le pauvre mort répond au prénom de Hervé. En ce qui concerne les causes du décès de l'infortuné garçon, c'est à une foire de commentaires que l'on a droit. Mais dans tout ce fouillis, une thèse revient beaucoup plus.



De fait, il revient de nombreux témoignages que Hervé est un gros amateur de cet alcool frelaté, qu'est le « koutoukou » ou encore le « gbèlè ». On lui connaît une consommation sans modération, de cette « eau de feu ». Du mauvais alcool, dont personne ne peut se vanter, d'en maîtriser le dosage. Hervé, lui, n'en a rien à battre du dosage de son « nectar » adoré. C'est sans retenue qu'il se met le « feu » aux tripes, avec ce tord-boyaux. Les témoins qui tiennent ces propos, précisent avoir même, dans une taverne non loin de là, aperçu Hervé, des heures avant sa mort, s'envoyer à plusieurs reprises, des verres bourrées de « gbèlè ».


En compagnie d'autres consommateurs invétérés, le jeune garçon s'imbibait de cet alcool, de manière suicidaire. C'est donc peu dire que Hervé a suffisamment levé le coude ce jour-là. Et les témoins de conclure que l'infortuné est mort d'overdose au « koutoukou ». Mais à côté de cette thèse, d'autres avancent à petit bras, une autre. Celle-là, de l'empoisonnement. Ceux qui tiennent ce discours, rapportent qu'au cours de la partie de beuverie, l'un des compagnons de Hervé, profitant de ce qu'il est sérieusement éméché, a « bousillé » sa boisson, en versant discrètement du poison, dans son verre. Mais pourquoi lui aurait-on fait ça ? Reste à espérer, en tout cas, que l'enquête policière poussée, puisse faire la lumière, sur la mort de ce malheureux garçon.
source : Linfodrome

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