TAI: FORÊT CLASSÉE DE CAVALLY / DES ONG FICTIVES RACKETTENT LES PLANTEURS CLANDESTINS SOUS L'INTIMIDATION DES ARMES.l'Etat utilisé comme prétexte

  • publiè le : 2018-01-31 17:28:35
  • tags : forÊt - classÉe - cavally - fictives - rackettent - planteurs - clandestins
TAI: FORÊT CLASSÉE DE CAVALLY / DES ONG FICTIVES RACKETTENT   LES PLANTEURS CLANDESTINS SOUS L'INTIMIDATION DES ARMES.l'Etat utilisé comme prétexte

(Photo d'archives pour illustrer l'article)

Dans le mois de septembre 2017 un conflit communautaire à déclenché entre Communautés Wê et Baoulé dans la forêt classée de Goin Débé située à l'Ouest de la ville de Guiglo. Pour mettre un terme à cette belligérance qui a engendré de conséquences multiples, l'Etat à effectué un ballet de diplomatie avec l'implication de toutes les forces vives des communautés en conflit, des Autorités préfectorales. Depuis lors un climat de paix règne dans la région du Cavally. Pendant que l'atmosphère à retrouvé son ambiance a Guiglo, et Blolequin dans la forêt classée de Goin Débé et autres forêts villageoises un phénomène fait parler de lui dans la forêt classée de Cavally située dans le département de Tai à l'Ouest de la côte d'ivoire plus précisément à Zagné. En effet, grâce au trafic incontrôlé des personnes et des biens, des vagues successives d'exploitants clandestins originaires de certaines régions de la côte d'ivoire et des Pays limitrophes, ont littéralement envahi cette forêt classée du Cavally. Malgré la loi qui interdit la chasse et le défrichement dans ce patrimoine de l'Etat. Pour s'imprégner des activités nocives à cette forêt que mènent certaines structures et les clandestins, notre équipe de reportage s'est rendu à Zagné jeudi 25 janvier 2018 , ville distante d'une trentaine de km de la forêt du Cavally. Premier constat fait à notre arrivée, les populations installées clandestinement dans ladite forêt font sortir du cacao. Ainsi donc, excédées de voir ce patrimoine forestier disparaître, les communautés riveraines ont pris leur responsabilité en mettant sur pied des organisations non gouvernementales comme l'Observatoire de la protection et la reconstitution de la faune et de la flore tropicale ( OPRFT) et Notre forêt, notre avenir ( NOFNA) qui ont pour objectif de mettre fin à l'invasion et à l'occupation de cette forêt classée patrimoine de l'Etat. Des actions ont été menées et permis d'intercepter des tonnes de cacao. Pour ces ONG, ce cacao qui sort de cette forêt classée ne doit plus être acheter par les usiniers et cela va décourager les clandestins dans la déforestation. Mais au delà de ces actions, c'est un véritable désordre dans l'exploitation du cacao qui est en cours. " Ces ONG qui sont appuyées par des démobilisés en treillis montent des opérations pour s'approprier la production du cacao provenant de la forêt classée de Cavally pour le revendre à leur propre profit sous la menace des armes à indiqué Salif Ouedraogo producteur au campement "Japon" avant de préciser qu'ils sont obligés de négocier parfois avec ces ONG dans les points de contrôle . "Nous devons mettre la main à la poche au pire des cas ." Une véritable opération de racket en pleine forêt " ils nous disent que l'argent recueilli, rentre dans la caisse de l'Etat et nous sommes obligés de nous soumettre à leur demande " a ajouté Konan Marc planteur à Nguessankro avant d'enfoncer le clou " c'est pendant la traite du cacao que ces ONG et les démobilisés viennent arracher nos productions avant de disparaître à la fin de la traite. C'est de façon cyclique qu' ils opèrent et nous demandons à l'Etat de prendre ses responsabilités en mettant fin aux agissements de ces ONG dans la forêt classée". En tout cas, ces organisations qui soulignent que les communautés riveraines s'abstiennent de toucher à la forêt classée doivent arrêter ces agissements si cela est vérifié par les autorités compétentes. " Et quand la traite va prendre fin dans le mois d'avril 2018, ces ONG vont disparaître comme par enchantement pour ne réapparaître à la petite traite " à précisé Tokpa Henri jeune planteur à Sarakadougou qui est peiné par ce qui passe dans la forêt classée de Cavally. En clair, tous opèrent dans le faux , ONG tous comme les clandestins . L'Etat est interpellé sur les activités de ces ONG qui font de l'usurpation pour soutirer de l'argent aux clandestins.


auteur : Oscar Goué

A voir egalement

Publicité
Publicité