Espagne : Un Ivoirien condamné pour avoir enlevé la capote sans l'accord d'une femme

  • publiè le : 2019-05-13 19:10:51
  • tags : espagne - ivoirien - condamné - avoir - enlevé - capote - l'accord
Espagne : Un Ivoirien condamné pour avoir enlevé la capote sans l'accord d'une femme

(Photo d'archives pour illustrer l'article)

Un jeune Ivoirien condamné en Espagne, pour avoir enlevé la capote, lors d'un acte sexuel, sans le consentement de la femme. Les faits remontent au 4 mai 2019.

Abdil Traoré, un homme d'origine ivoirienne de 27 ans et répondant au nom Abdil Traoré a été condamné à payer une amende de 2.160 euros (1.4 million FCFA) pour s'être débarrassé du préservatif sans le consentement de la femme avec qui il avait des rapports sexuels. Le verdict atteste que la femme avait préalablement refusé d'avoir des rapports sans préservatif.

C'est elle, qui a dénoncé les faits à la Police. L'accusé Ivoirien qui a reconnu les faits devrait s'acquitter d'une amende de 2.160 euros, d'un dédommagement de 900 euros à la victime et de 101,41 euros à la Gestion Régionale de Santé de la province de Castilla et Léon en concept des frais médicaux.

"Abdil Traoré, qui vit en Espagne depuis trois ans, s'est dit consterné par cette condamnation qui n'honore pas sa religion musulmane"

La victime a déclaré avoir exigé l'utilisation du préservatif pour se protéger des maladies de transmissions sexuelles ou grossesse non désirée. L'accusé et la victime s'étaient croisés dans un discothèque où une un flirt s'en est suivi après avoir dansé toute la soirée.
Stealthin

Abdil Traoré, qui vit en Espagne depuis trois ans, s'est dit consterné par cette condamnation qui n'honore pas sa religion musulmane. Il attribue son geste à l'alcool et au désir de mieux sentir sexuellement sa victime. « J'ai enlevé le préservatif parce que je ne sentais rien, mais je regrette mon geste et je demande pardon à la victime » a martelé l'Ivoirien. La recherche du goût peut entraîner souvent des conséquences néfastes.

L'identité de la victime n'a pas été révélée. Selon le tribunal de la ville de Salamanca à l'Ouest de l'Espagne, il s'agit d'une pratique dénommée « Stealthin » qui est considérée comme un délit d'abus sexuel du fait que les conditions de consentement mutuel pour des rapports protégés n'ont pas été respectées.
source : AfrikSoir avec Afroplanet

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