Daloa : le correspondant du quotidien LE TEMPS est décédé dans des conditions pitoyables sous le regard indifférent de son employeur

  • publiè le : 2019-11-11 13:43:55
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Daloa : le correspondant du quotidien LE TEMPS est décédé dans des conditions pitoyables sous le regard indifférent de son employeur
Émile Zola, le correspondant du quotidien LE TEMPS à Daloa n'est plus. Koua Émile, son nom à l'État civil, a définitivement rangé à tout jamais sa plume le lundi 28 octobre 2019 dernier à son domicile sis au quartier abattoir, un quartier précaire de la ville à l'âge de cinquante trois ans des suites d'une longue maladie.

Cet autre cavalier du quatrième pouvoir, passionné du métier de la presse, courtois, taquin, vivait dans une précarité qui ne disait pas son nom, sous le regard indifférent de son employeur.

Quelqu'un à dit ceci, "après le travail, la deuxième chose que les journalistes ont en commun sous nos cieux, c'est la misère".Une triste réalité évoquée ici par Prince Adero, le correspondant du quotidien LE JOUR PLUS à Daloa dans un coeur meurtri << Zola, après plusieurs années de correspondance a été abandonné par son employeur et livré à la mendicité. L' écrivain à la plume dorée, diplômé, et caméraman professionnel n'arrivait plus à faire face à ses dépenses quotidiennes. Et contre toute attente, le passionné de l'écriture continuait toujours d'écrire pour son employeur (LE QUOTIDIEN, JOURNAL LE TEMPS) sans jamais recevoir un centîme de sa part. Pour éviter de tomber dans la mendicité, Émile Koua alias Émile Zola a préféré baisser sa plume>> a-t-il dénoncé avant de poursuivre.<< Il faut qu'ont attire l'attention de nos responsables, qu'il est dangereux pour une personne qui travaille pour vous de ne pas pouvoir payer son loyer et faire face à ses dépenses quotidiennes, ou qu'il soit obligé de tendre la main à des tierces personnes ou encore de vivre des misérables perdiems que lui donnent certains organisateurs de cérémonies, je dis que cela est dangereux>>.

Ce danger qui fait de nous des géants aux pieds d'argile a eu raison du confrère Émile Zola.

Ce journaliste qui par son écrit à fait bouger par moment des lignes a été inhumé le jeudi 07 novembre 2019 à Guiglo son village natal, laissant derrière lui cinq enfants et une veuve, à la grande absence de ses employeurs.Nous nous posons toujours la question de savoir qui était en réalité Émile Zola pour le quotidien LE TEMPS ?

Hermann ADEPO correspondant régional Daloa
source : Ivoirtv.net

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