Journée internationale des droits de la femme à Grand-Bassam, Laurentine Debi Dago réussi le pari de la mobilisation

  • publiè le : 2023-03-13 09:26:02
  • tags : journée - internationale - droits - femme - grand-bassam -  - laurentine
Journée internationale des droits de la femme à Grand-Bassam, Laurentine Debi Dago réussi le pari de la mobilisation
A l'occasion de la journée internationale des droits de la femme organisée dans le monde, les fédérations féminines de la région du Sud-Comoé, à leur tête Laurentine Debi Dago, présidente de la confédération des associations féminines pour l'émergence du Sud-comoé (CAFER) ont organisé une journée festive pour se remémorer cette journée dédiée à la femme.

« Nous parlons de journée internationale de la femme, et pourtant, nos valeureuses femmes dans les villages ne savent pas réellement de quoi il s'agit.

C'est pourquoi, nous organisons depuis cinq ans à travers la région du Sud-comoé des journées festives tournantes pour sensibiliser, éduquer et former les femmes rurales sur l'importance de cette journée qui est en réalité la leur» a dit Laurentine Debi Dago.
C'était le vendredi 10 mars 2023 sur l'esplanade du complexe sportif d'IRMA sis dans la commune de Grand-Bassam en Côte d'Ivoire, placé sous le haut patronage du docteur Aka Aouélé Eugène, président du CESEC et président du conseil régional de Grand-Bassam.

En effet, l'instauration de la journée internationale des droits de la femme célébrée tous les 8 mars dans le monde est intimement liée à la grève générale et aux manifestations des femmes russes à Petrograd.

Au regard de cette volonté féminine qui eut lieu en février 1917 à Saint-petersbourg, la nouvelle Zélande devient le premier pays au monde à avoir décidé d'accorder le droit de vote aux femmes.

« Bassam vit entre Mer et Lagune, mais elle évoque éminemment la marche des femmes sur Grand-Bassam qui désigne un mouvement de contestation à l'initiative des femmes en Côte d'Ivoire, qui se rendent d'Abidjan à Grand-Bassam du 22 au 24 décembre 1949 pour demander la libération des responsables politiques emprisonnés par les autorités coloniales françaises.

Ces femmes n'ont pas eu immédiatement gain de cause, mais leur courage, leur pugnacité, leur détermination a fait libérer leurs 8 époux, frères en mars 1950 avec de valeureuses femmes telles que, Anne Marie Raggi, Marguerite Sakouma, Marie Georgette Mickey, Léonie Richardo (paix à leur âme, à ce jour, seule Moussokoro Keïta, âgée de 107 ans est encore en vie.)» a relevé Marie Irène Richmond sénatrice de la République lors de son allocution.
A sa suite, la présidente du CAFER a lancé un appel aux femmes à se responsabiliser et à être autonomes.

auteur : Hermann Adepo

A voir egalement

Publicité
Publicité