« Constater de visu et toucher du doigt les réalités des infrastructures sportives, aux fins de parer au plus presser, avant la CAN de 2021». C'est ce qui justifie la présence du ministre des Sports, Albert François Amichia, le vendredi 26 juin 2015, à Yamoussoukro. Cette visite, indique le ministre, s'inscrit dans le cadre des préparatifs de cette compétition que la Côte d'Ivoire doit organiser de janvier à février 2021. Selon le ministre, « le cahier de charges de la Confédération Africaine de Football (CAF) et de la FIFA sont stricts.

Il faut disposer de quatre (4) stades de compétition et d'entrainement; et des infrastructures hôtelières, pour les joueurs, les autorités, les supporteurs ainsi que pour toutes les personnes concernées par la compétition. Or à l'état actuel des choses, notre pays ne dispose que de deux stades. Le stade Félix Houphouët-Boigny et celui de Bouaké. C'est insuffisant ! Il nous faut construire deux autres, à Korhogo et à San Pedro et doter ces villes d'infrastructures hôtelières. Et le mieux serait de les terminer avant 2019 ou 2020.

Ainsi l'on pourra les essayer, les pratiquer et être sûr de ce qu'il faut corriger avant le jour J». Entouré, de ses plus proches collaborateurs et des autorités administratives et politiques de la ville, le patron du sport ivoirien est allé visiter les installations sportives des lycées Mamie Adjoua et Scientifique, de l'Institut National Polytechnique %u2013FHB ainsi que le stade municipal de la ville. « Nous avons eu des motif de satisfaction. Tout n'est pas négatif. A part le lycée scientifique, où les infrastructures sont dans un état de délabrement avancé. Ces infrastructures, sans être au top, permettent la pratique de l'exercice de différentes disciplines sportives », a confié Albert François Amichia. Le ministre a noté le manque d'entretien de ces infrastructures. «Nous savons construire, mais nous ne savons pas entretenir.
Je crois que nous devons nous approprier la mentalité de la maintenance », a-t-il conseillé. Il a félicité les animateurs locaux des sports, pour leur engagement à permettre aux jeunes de pratiquer le sport malgré le manque criard de moyens financiers et techniques. François Amichia a aussi évoqué la création très prochaine d'un lycée des sports à Yamoussoukro, afin de compléter la gamme d'établissements de haut niveau.