USA/AFFAIRE SAH KOFFI MARIE-PAULE :GEORGES ADUNLIN SORT DE SON SILENCE ET DONNE SA VERSION DES FAITS

  • publiè le : 2017-09-04 13:07:22
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USA/AFFAIRE SAH KOFFI MARIE-PAULE :GEORGES ADUNLIN SORT DE SON SILENCE ET DONNE SA VERSION DES FAITS
Droit de Reponse
de
Mr. Adunlin Georges
Depuis quelques semaines, un fait divers assez particulier et notable fait l'actualité sur les réseaux sociaux Ivoiriens.
En effet, il s'y raconte qu'un Ivoirien aurait assassiné son épouse aux États Unis, puis aurait fait partir le corps en Côte d'Ivoire dans des conditions douteuses pour un enterrement manu-militari sans le consentement de la famille de la défunte.
Par la suite, cet individu ignoble et vipérin aurait été arrêté par la police fédérale Américaine lorsqu'il tentait d'encaisser la prime d'assurance-vie de son épouse défunte.
Plusieurs vidéos ont été réalisées et dans les commentaires, chacun y va de ses supputations, accusations et surtout injures à l'encontre du mari présumé coupable.
Les rumeurs vont bon train et chaque jour semble apporter son lot de révélations les plus extraordinaires.
Qu'un producteur Hollywoodien ait eut l'idée de faire écrire un tel scénario qu'on aurait trouvé à y redire, tant les faits semblent élaborés et le soi-disant crime savamment planifié.
Malheureusement, il ne s'agit pas d'un film et les personnes concernées ne sont pas des acteurs.
Une famille a perdu un être cher.
Des parents ont perdu leur fille, d'autres leur soeur
Un homme a perdu son épouse.
Ceux qui ont connu une telle expérience peuvent en témoigner : la douleur est réelle, vive et semble ne jamais s'estomper.
Voilà pourquoi il est difficile de comprendre cette activité à laquelle se livrent des individus malintentionnés qui prennent un plaisir malsain à ressasser les circonstances de la mort d'une personne.
Cherchant absolument à en imputer la faute à quelqu'un, ils en font un sujet de divertissement, oubliant la peine qu'ils causent aux familles éplorées.

Je suis Georges Adunlin, celui dont il est question dans tous ces forums de discussion au sujet du décès il y a quelques mois, de mon épouse Marie-Paule.
Ceux qui n'ont jamais perdu un conjoint auront du mal à comprendre qu'il faut faire face à deux malheurs : le deuil de la personne disparue et la fin du couple.
Quand, à cela s'ajoutent la diffamation et les insinuations de meurtre, le fardeau devient très lourd !
Je tiens avant tout, à remercier toutes les personnes qui m'ont soutenu dans les moments difficiles que je traverse depuis le décès de mon épouse.
Malgré le lynchage médiatique dont je fais l'objet et les calomnies proférées en mon encontre, ces personnes connaissant mon témoignage d'homme intègre, n'ont jamais douté de ma bonne foi.
Je suis cependant malheureusement tout aussi déçu de ceux qui, ne me connaissent de près ni de loin, s'invitent dans cette campagne de dénigrement contre ma personne par des écrits et commentaires souvent incendiaires sur Facebook, Twitter et Instagram.
Pour être plus précis et juste, bon serai d'avouer que la campagne de désinformation et de calomnie dont je suis victime depuis le décès brusque de MAPO (comme je l'appelai affectueusement), a été orchestrée par des membres de sa famille proche et certains de ses amis qui ne savent pas grand-chose du déroulement des événements qui ont abouti à sa mort prématurée.
En honneur de la mémoire de ma défunte épouse, je m'étais imposé un devoir de réserve. Ce repli m'a permis de me rapprocher de Dieu dans la douleur et ensuite de tenter d'accepter graduellement l'absence de Marie-Paule.
Mais cependant pour la première fois et face à la gravité de ce qui a récemment été publié sur le Net, j'ai décidé d'intervenir publiquement pour apporter des éclaircissements sur les faits, dissiper les rumeurs blessantes et faire cesser les accusations mensongères.
Malgré le refus de ma famille de répondre aux allégations les plus fallacieuses qui ont été faites, je pose sur cette page la vérité, seule qui vaille pour laquelle je prends ma défunte épouse à témoin ainsi que notre Seigneur Jésus Christ.
Le but de cette note n'est pas de chercher à convaincre qui que ce soit, mais plutôt de demander aux internautes sans scrupules, de respecter la mémoire de mon épouse et de ne pas ternir son image.
Quant à moi, je n'ai absolument rien à me reprocher et il est clair que ceux qui lancent des accusations sans fondement s'adonnent à un exercice en futilité.
De là où elle repose en ce moment en paix, MAPO le sait et notre Seigneur Jésus Christ est notre témoin
Rencontre et mariage
Beaucoup a été déjà été relaté sur les circonstances de notre rencontre et il serait inutile ici de revenir sur ce point.
J'aimais ma femme avec passion. Elle était adorable, pieuse, et courageuse.
Parce que nous nous sommes accordés à faire les choses dans le bon ordre en confiant tout au Seigneur, je pense l'avoir honorée dignement en tant que femme.
Nous avons demandé la bénédiction et obtenu les conseils de son père spirituel le Pasteur Alla de la MEG-Vie Mission Evangélique Grace de Vie.
Nul ne confie à Dieu ce qu'il envisage de détruire !
J'ai personnellement observé pendant plusieurs jours un jeûne dans un centre Chrétien de la ville d'Abidjan pour sceller notre union et je n'en suis ressorti que le jour de notre mariage coutumier.
Les cérémonies de fiançailles furent un moment mémorable et toujours dans notre souci de procéder correctement dans l'ordre des choses, le mariage coutumier fut célébré selon nos traditions.
Je conserve beaucoup d'agréables souvenirs de ce jour plein de joie et d'émotions!
On n'offre pas une cérémonie somptueuse et pleine de fastes à une personne avec qui on n'a pas l'intention de passer le reste de ses jours !
Le voyage
Contrairement aux rumeurs, la procédure d'obtention du Visa de Marie-Paule n'a pas été entamée durant mon séjour à Abidjan d'Avril à Mai 2015 mais bien après, soit au mois de Juillet 2015.
Cette rumeur est donc sans fondement et manque de contexte.
MAPO m'avait fait promettre de ne pas rester longtemps loin d'elle, ce qui était tout à fait normal pour de nouveaux amoureux de surcroit unis par les liens sacrés du mariage coutumier.
Je fis mains et pieds pour initier et compléter la procédure d'migration et par la grâce de Dieu, mon épouse me rejoignit le 4 Février 2016 avec un Visa K1, un visa fiancé.
Le visa K-1 est valable pour 90 jours après arrivée sur le territoire des États-Unis période au cours de laquelle le mariage doit avoir lieu.
En cas de non-respect des clauses du Visa, la fiancée doit quitter les Etats-Unis, parce que le statut de séjour K-1 ne peut être ni prolongé, ni changé.
Marie-Paule et moi nous sommes ainsi mariés au mois de Mars 2016.
La grossesse
Peu de temps après, nous apprîmes la bonne nouvelle : MAPO était enceinte !
Nous étions si heureux !
Quelle joie immense à l'idée d'être Parents !
Malheureusement, la joie fut de courte durée et dès le début, il y eut des complications. En effet, la grossesse était « molaire », c'est à dire qu'il s'agissait d'une grossesse au cours de laquelle le placenta se développe comme une tumeur et secrète une quantité trop importante d'hormone BHCG.
(C'est cette élévation anormale du taux de BHCG qui permet entre autre un diagnostic précis et précoce de ces différentes maladies du placenta).
Ces tumeurs regroupées sous le nom de maladies trophoblastiques (pour le tissu du placenta) gestationnelle (pour grossesse), étaient autrefois appelées « môles » ou « môles hydatiformes ».
Nous avons consulté des spécialistes qui nous ont dirigé vers un hôpital disposant de plus de moyens pour faire face à ce genre de complication.
Rendez-vous fut pris avec les médecins qui après plusieurs examens, déterminèrent que dans son cas précis, la môle avait pénétré le muscle utérin (môle invasif) et un type de tumeur du trophoblaste (choriocarcinome) s'était développé.
Aussitôt le diagnostic posé, les médecins pratiquèrent une évacuation douce, prudente, complète par voie basse, c'est-à-dire un curetage aspiratif, après dilatation du col par les laminaires et perfusion d'ocytociques.
Le dosage sanguin de l'hormone chorionique gonadotrophique devait être minutieusement surveillé, et pour le ramener à la normale, une chimiothérapie devait être instaurée.
Pendant toutes ces procédures qui a couté une petite fortune (la médicine de pointe aux États-Unis n'est pas publique et gratuite !) la famille de Marie-Paule n'a jamais été tenue à l'écart, ni gardée dans le secret.
Dominique, la soeur de MAPO, était tenue au courant de tous les détails.
Tout au long de cette épreuve, j'ai apporté à mon épouse le plus grand soutien moral qu'un homme puisse apporter à sa bien-aimée.
Grâce aux soins elle semblait plutôt bien s'en remettre, ce qui nous redonna beaucoup d'espoir.
Sur recommandation de ses médecins Marie-Paule maintint des visites médicales au rythme d'une fois par semaine jusqu'à la date fatidique de son décès.
Le décès
Le Samedi 17 Juin 2016, MAPO et moi décidâmes d'aller jouer au billard puis diner au restaurant.
Nous arrivâmes au Greenleaf's Pool Room sis à l'adresse 100 N 6th St, Richmond, VA 23219 aux environs de 17h30 et y restâmes jusqu'à 21h 30mn.
Malheureusement, arrivés au restaurant celui-ci était déjà fermé et nous primes la route de la maison.
Il était environs 22h quand sur le parvis en haut des marches de l'escalier à l'entrée de notre appartement, MAPO se saisit la poitrine pendant que je lui tenais la porte.
Je l'observais avec stupeur pendant quelques secondes et avant que je ne puisse réagir, sans un mot et de façon soudaine elle s'écroula à terre.
Je me précipitais instinctivement à son côté et m'écriais :
« Qu'est-ce qui se passe ? »
À l'instant, je remarquais sa respiration haletante et difficile.
Elle ne semblait surement pas en mesure de répondre à mes questions !
Immédiatement, j'appelais les services d'urgence (911) de mon téléphone portable pendant que fébrilement, j'essayais de la ranimer.
Les premiers secours arrivèrent à peine quelques minutes plus tard, au moment où j'essayais tant bien que mal de la réanimer par du bouche-à-bouche.
Les ambulanciers m'intimèrent l'ordre de me tenir à l'écart pendant qu'ils s'occupaient d'elle. Après avoir obtenu son pouls, ils lui placèrent un ballon de respiration avant de l'embarquer dans l'ambulance et de me dire de les suivre à l'hôpital.
Le parcours vers l'hôpital au Medical College of Virginia se fit en moins d'une dizaine de minutes.
Arrivé cependant bien après l'ambulance vu que je devais trouver un endroit pour garer mon véhicule, on me dirigea à la réception vers une salle d'attente.
Là je passais tout seul deux heures d'angoisse effroyable en attendant que l'on me donne des nouvelles de ma femme.
Pendant cette attente qui fut longue et pénible, je profitais d'un moment de lucidité pour appeler sa petite soeur Dominique pour lui demander de nous soutenir en prière.
Deux heures plus tard, le médecin traitant me rejoint dans la salle d'attente pour m'annoncer l'affreuse nouvelle : malgré tous leurs efforts, les médecins et tous les spécialistes appelés en renfort n'ont pas été en mesure de sauver la vie de MAPO !
MAPO s'en est allée.
Elle était décédée !
Je n'y croyais pas.
Il devait bien y avoir une erreur !
Non, ils avaient dû se tromper de patient !
Je restais là, abasourdi et totalement stupéfait, pendant deux heures de temps qui me semblèrent une éternité.
Je demandais à voir le corps en compagnie de l'équipe médicale pour m'assurer qu'il n'y avait pas d'erreur sur la personne de ma femme.
Là, retenant mes sanglots, je suis resté avec elle et lui ait tenu la main pendant une heure sans vouloir la laisser aller.
Ayant repris quelques forces et sur encouragements des médecins, j'entrepris tant bien que mal de contacter ma famille qui semblait encore plus choquée que moi.
Mes parents me déconseillèrent immédiatement d'appeler la famille de Marie-Paule au téléphone, vue la gravité de la nouvelle.
Plus tard, j'appris que certains membres de ma famille s'étaient constitués dès le petit matin en une délégation selon les coutumes en vigueur chez nous, qui s'est rendue chez Madame Marthe N'Guessan domiciliée à Cocody.
La douloureuse nouvelle apprise et le choc traumatique passé, la famille de MAPO me conseilla expressément de ne pas rentrer en communication avec ses soeurs.
Ils voulaient se charger eux-mêmes d'annoncer la nouvelle, avec autant de tact et de dextérité que possible.
C'est avec beaucoup de peine que j'ai dû me résoudre à ne pas le faire, allant même jusqu'à ne pas répondre à leurs coups de fil jusqu'à ce que je sois assuré qu'elles aient appris la nouvelle.
Les causes de décès
Selon les médecins, Marie Paule a été victime d'une embolie pulmonaire comme le relève le certificat de décès et le rapport du médecin légiste et d'autopsie fait par l'officier d'état commis à cette tâche et établi le 10 Aout 2016 dans l'État de Virginie.
(case number C2016-61749)
L'embolie pulmonaire apparaît lorsqu'une artère pulmonaire ou l'une de ses branches est bouchée par un caillot de sang.
Le caillot se forme au cours d'une phlébite ou veineuse (en général au niveau des jambes). Ce dernier se détache de la paroi de la veine et remonte avec le sang dans la circulation veineuse vers le coeur.
Lors de ses contractions, le muscle cardiaque propulse le caillot dans les artères pulmonaires de plus en plus fines, où il finit par rester bloqué.
Il n'y a pas eu de meurtre ou d'assassinat.
C'est un phénomène purement médical !
MAPO est décédée de manière naturelle et malheureusement les médecins du pays où la médecine et la plus avancée n'ont pu la sauver !
Les préparatifs des obsèques
Peu de temps après l'annonce du décès, quelle ne fut ma surprise d'apprendre par la famille de Mapo qu'elle ne comptait pas s'investir dans l'organisation des funérailles tant sur le plan humain, matériel que financier.
Ses représentants ont répété à maintes reprises sur les sollicitations de ma famille, qu'elle n'en avait pas les moyens et ne jugeait pas nécessaire de s'y impliquer.
Ce manque de soutien moral et l'engagement dans l'organisation des funérailles de la part de ma belle-famille m'ont profondément affecté et attristé.
L'aspect financier n'étant pas ma première préoccupation, je me suis donc résigné naturellement à prendre mes responsabilités d'époux et de faire rapatrier le corps de ma femme en Côte d'Ivoire avec mes propres moyens.
Grande donc fut ma surprise de lire sur les réseaux sociaux, des commentaires relatifs à des malversations par lesquelles j'aurai fait passer la dépouille mortelle de Marie Paule, au point de sceller son cercueil pour éviter que la famille ne s'en rende compte.
Aux États Unis, il existe des procédures administratives que personne (ni même le Président du pays et encore moins, moi Georges) ne peut contourner.
Cela implique l'hôpital, l'opérateur funéraire, et dans le cas de Marie-Paule, l'Ambassade de Côte d'Ivoire à Washington.
Les corps des personnes décédées aux Etats-Unis, ne peuvent être transférées à l'étranger pour leur inhumation ou leur ré-inhumation, qu'après avoir obtenu légalement une autorisation consulaire.
Les autorités Ivoiriennes aux États-Unis ayant compétence en la matière pour la délivrance de l%u2018autorisation consulaire ou du certificat de rapatriement de corps, ont obtenu les documents suivants, directement de l'hôpital et de l'opérateur funéraire :
Une copie intégrale d'Acte de Décès
Certificat d'Embaumement
Un Acte de Naissance
Une exigence que le cercueil doit se conformer aux règles suivantes :
Ne céder aucun liquide au milieu extérieur,
Contenir une matière absorbante,
Être muni d'un dispositif épurateur de gaz conforme aux normes d'hygiène publique et de transport aérien
La liste complète de ces documents est disponible sur le site de la Mission diplomatique Ivoirienne: http://www.ambaciusa.org/.../r.../docs/doc_5036_130913071357.PDF
De tout ce qui précède, il est clair et évident que l'hypothèse selon laquelle j'aurai délibérément choisi un cercueil « zingué » pour le transport du corps est totalement fallacieuse.
Les funérailles
Les services des Pompes Funèbres sont en charge de l'ensemble des démarches afférant aux dépouilles mortelles.
En l'occurrence, le rapatriement des corps en provenance des États Unis vers l'étranger se fait dans un cercueil hermétique.
Ceci découle de l'application des accords internationaux sur le rapatriement des corps ainsi que de l'application des accords internationaux pour les transports aériens, qui prévoient dans les deux cas, que les corps soient transportés dans un cercueil hermétique.
Les cercueils hermétiques habituellement utilisés sont en métal, munis d'un filtre épurateur, enchâssés dans un cercueil en bois.
En aucun cas, un membre de la famille du défunt ou de la défunte n'intervient dans ce processus qui ne relève absolument pas de leur compétence.
Je n'ai aucune compétence de croque-mort ou de fossoyeur pour y avoir pris part !
Les rumeurs sur mon refus d'accepter d'ouvrir le cercueil sont donc trompeuses et mensongères. Il n'en serait être autrement puisque, selon la tradition de chez nous, la famille de la femme est en charge de « laver » le corps et de « l'habiller ».
La famille de Marie Paule l'a « lavée » et l'a « revêtie ».
D'où viennent donc les ragots insinuant que j'avais fait verrouiller le cercueil ?
Dès mon arrivée en Côte d'Ivoire en compagnie du corps de MAPO, encore en proie à la douleur et sous le choc émotionnel, plusieurs membres de la famille de ma femme m'agressèrent verbalement.
Les injures les plus profanes, des invectives graves et humiliantes, ainsi que des menaces de mort furent proférées à mon encontre.
Je ne souhaite à personne d'avoir à vivre de tels moments, que nul ne souhaiterait même à ses pires ennemis !
Difficile de se défendre quand les loups hurlent et propagent de fausses rumeurs.
Je décidais donc de garder le silence.
À ma demande de savoir le lieu où la famille de Mapo désirait voir sa dépouille reposer en paix, je me fis encore une fois de plus vilipender et injurier.
Là encore pour moi, il ne s'agissait pas d'argent mais du désir d'associer ma belle-famille à toutes les décisions.
Celle-ci me fit savoir qu'elle n'avait pas les moyens de procéder à l'enterrement de leur fille et que la responsabilité du choix du cimetière m'incombait.
Je portais alors mon choix sur le Cimetière de Williamsville mais déchantais rapidement vue la lenteur de l'administration Funéraire dudit Cimetière.
Sur recommandations d'amis proches et de membres de ma famille, j'optais donc pour le cimetière de Grand-Bassam.
La famille de Marie-Paule ne fit aucune opposition à cette proposition et m'assura de son support.
C'est ainsi que nous avons entamé les cérémonies funéraires sans aucune exigence de ma part comme certains veulent le faire croire.
Malgré toute ma bonne volonté et à ma grande surprise, les funérailles se sont déroulées dans le plus grand chaos et la violence. Ma belle-famille s'est acharnée sur moi, et à maintes reprise, plusieurs personnes ont voulu me porter main.
Je n'ai réagi à aucune de ces provocations et ai pu garder mon sang froid.
Je suis resté digne malgré les circonstances pour préserver la mémoire de MAPO.
Le jour de la levée de corps, je reçu des menaces de mort surtout du côté Bété de sa famille qui envisageait sérieusement porter atteinte à mon intégrité physique. Malgré cela, je m'étais résolu à continuer les obsèques.
Cependant, il était clair que ma présence créait le trouble et constituait une distraction.
Certains ainés des familles et les autorités policières de la place m'ont donc demandé avec insistance de ne pas me rendre au cimetière pour des raisons simples de sécurité évidentes.
Contrairement à ce qui se raconte, je ne suis absolument à aucun moment, allé avec ma famille quelques jour plus tard, profaner la tombe de mon épouse !
Il est aussi bon de noter que tout le long des funérailles, j'ai été reçu en audience par la famille de ma défunte épouse, et cela à la demande de ses parents.
Tout le long de ces entretiens, je me suis bien sûr, fait copieusement injurier et même maudire pas ses tantes et ses oncles.
Malgré cela, je suis resté calme et j'ai tenu à respecter ces aînés même avec le manque de respect et considération qu'ils avaient à mon égard.
Ayant perdu mon épouse, je ne comprenais que trop bien leur douleur d'avoir perdu un être cher, ce qui hélas en Afrique conduit à des comportements belliqueux.
Lors de ces réunions j'ai répondu à toutes les questions de la famille et leur ai remis tous les documents en ma disposition.
Ayant eu écho de leurs doutes quant à l'authenticité de ces documents, je leur ai alors demandé de déléguer un membre de la famille pour revenir avec moi aux États-Unis dans le but d'en vérifier l'authenticité et la conformité des démarches administratives que j'avais entreprises.
Ne décelant aucune réaction, je leur remis les contacts téléphoniques et adresses de toutes les autorités administratives compétentes en Virginie pour répondre à d'éventuelles questions et dissiper tout doute ou malentendu.
J'ai ensuite demandé à la famille de trouver un représentant (quelqu'un proche de la famille) résident aux Etats-Unis à qui je pouvais déléguer autorité pour recevoir les documents que j'avais remis auparavant et le rapport du médecin légiste.
Cette proposition fut acceptée.
Peu de temps après, je fus informé que la famille de Marie Paule ne souhaitait plus avoir de rapport avec moi.J'en fut douloureusement attristé et blessé moralement.
J'aurai bien aimé maintenir des liens en souvenir de MAPO, mais face à un tel refus catégorique, je me suis incliné.
Certaines personnes prétendent que je ne suis pas joignable et que j'aurais changé de téléphone. Cela est totalement faux !
Depuis la mort de Marie-Paule, je n'ai pas changé de numéro de téléphone.
J'ai le même numéro depuis une quinzaine d'années et ceux qui me connaissent peuvent en témoigner.
De plus, dans les coutumes Africaines, la responsabilité n'incombe pas à l'époux éploré d'entreprendre les démarches nécessaires aux contacts entre les familles.
Celle-ci revient à des personnes bien précises désignées à cet effet.
Du côté de la famille de ma femme il s'agit de Mr. Serges N'Guessan, fils de la tante paternelle, Madame Marthe N'Guessan domiciliée dans la commune de Cocody, et de Monsieur Amissah qui vit dans la commune d'Anyama.
Ce sont ces personnes qui selon les règles établies par les familles lors des obsèques, devaient maintenir le contact avec moi.
Dire que les familles Koffi-Sah, N'guessan, et Bodo éprouveraient des difficultés à rentrer en contact avec moi est totalement dépourvu de sens, puisque ces personnes savent comment me joindre, mais ont choisi de ne jamais le faire.
Les motifs du lynchage médiatique dont je fais l'objet ces derniers temps m'échappent encore. Il est clair qu'il y a des gens dont l'agenda consiste à me faire vilipender et se rendre célèbre sur Internet. Ma belle-soeur en l'occurrence est devenue une célébrité sur les réseaux sociaux !
J'ai traversé des moments très difficiles et rencontré beaucoup d'épreuves depuis le décès de MAPO. Cela m'a permis de me forger un caractère assez fort, et je ne me laisserai certainement pas ébranler par des rumeurs insensées, la calomnie, les injures ou même les menaces de mort.
La question qui s'impose est la suivante :
Quel est le but inavoué de cette campagne de dénigrement et à qui cela profite ?
A propos de mes soi-disant mariages
Je n%u2018ai jamais été marié avant mon union avec Marie-Paule, ni ici aux États-Unis, ni en Côte d'Ivoire et encore moins en France où je n'ai jamais vécu !
Il n'existe aucun registre de mariage d'ici ou ailleurs pour en attester.
Contrairement donc aux rumeurs circulant sur la Toile, je ne me suis marié qu'une seule fois... avec MAPO !
La rumeur fait état d'une nouvelle jeune fille que j'aurai épousé en Côte d'Ivoire lors d'un récent séjour.
Je confirme que j'étais en Côte d'Ivoire au mois de Mai 2017, mais pour des raisons strictement familiales et non pour un mariage.
Je porte encore lourdement le deuil de Marie Paule !
A propos de la prétendue assurance vie
Marie Paule, ma défunte épouse n'avait malheureusement pas d'assurance vie aux États-Unis pour la simple raison qu'elle venait à peine de s'installer dans le pays.
La procédure d'acquisition de ses documents de séjour était encore en cours.
Elle n'avait encore ni carte de sécurité sociale, ni carte de séjour permanent (Green Card). Cette Information est de taille car dans le cadre des contrats d'assurance-vie il faut justifier des documents de résidence légale.
Le délai d'attente, également appelé « délai de carence », renvoie à la période qui suit la souscription d'un contrat et pendant laquelle l'assuré va cotiser auprès d'un assureur ou d'un organisme complémentaire de la Sécurité sociale, sans bénéficier des prestations pour tout ou partie des risques.
Il y a donc un laps de temps entre la signature du contrat et la prise d'effet des garanties. Il n'y a pas d'effet rétroactif, c'est-à-dire que les risques non couverts pendant cette période ne bénéficient pas postérieurement d'une indemnisation.
En matière d'assurance vie, les actions sont prescrites en général dans un délai de 2 ans à partir de l'événement qui y donne naissance.
Comment expliquer donc la rumeur selon laquelle que j'aurais selon la rumeur touché une indemnisation après que Mapo ait vécu seulement à peine cinq (5) mois en territoire Américain ?
Je n'ai jamais touché d'indemnisation parce qu'elle n'existe pas !
Ma femme n'avait pas encore eu le temps de souscrire à une police d'assurance-vie !
Il m'a aussi été rapporté que j'aurais été arrêté, puis détenu par le FBI lors d'une tentative d'encaissement de la prime d'assurance de ma femme.
Cela est totalement faux !
J'ai en effet contacté la police, mais pour ma propre protection, lorsque j'ai commencé à recevoir des menaces de mort et pour porter plainte.
Synthèse
Pourquoi se réjouir à salir ma réputation d'une manière aussi bien orchestrée ? Pourquoi soutenir une mauvaise entreprise qui ne vise qu'à porter atteinte à toute une famille.
Beaucoup de choses sont dites, mais rien n'est fondé.
Nombreux sont ceux qui semblent se réjouir de ce qui m'arrive aujourd'hui mais cela aurait pu et peut arriver à n'importe lequel d'entre nous qui vivons à l'étranger.
On connait les familles Africaines et leurs réactions face à la mort !
Il ne peut s'agir dans cette campagne de dénigrement que d'une tentative d'extorsion financière.
J'invite donc la famille ou toute personne le souhaitant à déposer plainte auprès des autorités compétentes aussi bien aux USA, qu'en Côte d'Ivoire s'ils en ont les preuves.
Pour ma part, je l'ai déjà fait et compte vigoureusement poursuivre en justice tous ceux qui seront reconnus coupable de diffamation et faux témoignage.
À toutes les des personnes ayant relayé les calomnies et les injures à l'égard de Mr. Georges Adunlin et / ou celles ayant diffusé son image, je me réserve le droit une fois les preuves recueillies de porter plainte systématiquement.
Le droit à la vie privée est le droit pour chaque personne, quels que soient son rang, sa naissance, sa fortune, son âge, de voir respecter sa vie privée et intime.
Ce principe est affirmé par dans le code civil et a même une « valeur constitutionnelle ».
C'est la situation à caractère privé ou public et le lieu de la situation (vie personnelle/vie sociale) qui donnent le droit à chacun de s'opposer à la publication de ces informations personnelles.
Ainsi, toute personne dont la vie privée/intime est exposée sur Internet, notamment par un tiers sans le consentement de l'intéressé, est en mesure d'obtenir réparation du préjudice subi par des dommages et intérêts et/ou demander le retrait immédiat du contenu litigieux diffusé.
La vie privée d'une personne peut être dévoilée par des enregistrements sonores, par la diffusion publique de ses écrits, par la diffusion de son image. L'infraction existe dès que les éléments relevant de la sphère privée sont diffusés à un public autre que son destinataire initial et exclusif.
Respecter la vie privée et le droit à l'image d'une personne est valable qu'elle soit connue ou inconnue.
Je n'ai absolument rien à me reprocher et sur le sujet, ne craint aucunement aucune justice, qu'elle soit humaine ou divine.
Si je suis coupable, c'est d'avoir cherché à être correct dans mon comportement et honorer dignement la mémoire de ma femme malgré les accusations fallacieuses de sa famille.
Que l'âme de MAPO repose en paix car je sais que de là-haut, elle doit être triste de voir ce qui se fait dit en son nom !
Fait aux USA, Samedi 02 / 09 / 2017.
Georges Adunli

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