Guillaume Soro répond aux rumeurs sur sa cachette dans une église

  • publiè le : 2025-09-01 23:59:53
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Guillaume Soro répond aux rumeurs sur sa cachette dans une église
Guillaume Soro a réagi aux rumeurs de son retour en Côte d'Ivoire. Sur Facebook, il dénonce la peur du pouvoir face à son nom et appelle à privilégier paix et démocratie.

L'ancien Premier ministre et ex-président de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, a réagi ce 31 août 2025 aux rumeurs selon lesquelles il serait actuellement en Côte d'Ivoire, dans une publication diffusée sur sa page Facebook. Il y dénonce ce qu'il qualifie de « hantise d'un pouvoir réfractaire à la gouvernance démocratique ».

"Pourquoi trembler ?"
Depuis quelques jours, des rumeurs annoncent le retour au pays de l'ex-allié de Ouattara, aujourd'hui perçu à Abidjan comme une menace politique et sécuritaire, avec la complicité supposée de guides religieux et d'hommes politiques proches de l'opposition.

Mais selon Guillaume Soro, la propagation de ces rumeurs révèle « la peur panique du régime à l'approche de l'élection présidentielle d'octobre 2025 ». Exilé depuis 2019, il rappelle qu'il continue de représenter une force politique et populaire, notamment auprès de la jeunesse.

« Chaque rumeur de mon arrivée agit comme un électrochoc dans le camp présidentiel », écrit-il, en soulignant que son nom seul suffit à troubler le pouvoir en place.
L'ancien président de l'Assemblée nationale considère que ces rumeurs mettent en évidence « l'échec de la réconciliation nationale ». « Pourquoi trembler à chaque fois que mon nom surgit dans l'actualité ? Pourquoi redouter la confrontation démocratique avec moi, à armes égales, devant le Peuple souverain ? », interpelle-t-il également le pouvoir.

"La rumeur passe, mais..."
Cette réaction intervient quelques jours après la diffusion d'une vidéo accusant l'Église catholique d'Abidjan d'héberger Guillaume Soro dans la paroisse Saint-Jacques, aux Deux-Plateaux, et d'y conserver des armes.

Aucune image ni preuve n'accompagne ces affirmations, mais dans un contexte préélectoral tendu, à quelques semaines du scrutin présidentiel, elles ont provoqué une agitation considérable.

Le curé de la paroisse, le père Norbert Abekan, a démenti ces accusations, les qualifiant de « graves et mensongères », et assuré que toutes les portes de la paroisse restent ouvertes aux autorités pour des vérifications.

« Ces propos ternissent l'image de l'Église et insultent l'intelligence des forces de sécurité », a souligné le père Abekan, invitant la personne à l'origine de la vidéo à se rétracter et appelant la population à promouvoir des messages de paix.

Pour l'instant, les autorités ivoiriennes n'ont pas encore réagi publiquement à ces rumeurs et n'ont pas confirmé si une enquête ou vérification était prévue pour clarifier la situation.

Face à ces rumeurs et aux accusations circulant sur les réseaux sociaux, Guillaume Soro insiste sur l'importance de se concentrer sur les véritables enjeux du pays. « La rumeur passe, mais la vérité finit toujours par s'imposer à nos hantises », écrit-il, appelant le pouvoir et la société à privilégier la justice, la démocratie et l'alternance politique plutôt que les spéculations.
source : linfodrome.com

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